lundi 30 mars 2009

OUSANOUSAVA










Après plus d’un mois de flemmitude, comme dirait l’autre, me revoilà...
Et pour me faire pardonner, la flemmitude par un très grand monsieur :
Jacques Higelin - Encore une journée de foutue - 1982

Fini de flemmarder... petit avis à la populacion : “N’hésitez pas à découvrir le très bel album de Gilberto Gil Umbelina, quasi introuvable... zéro téléchargement à ce jour...allons, soyons sérieux !
un petit effort... juste un peu plus bas sur cette page...”

Après cet appel à la compassion, reprenons la route... en ces temps de luttes sociales outre-mer contre la “pwofitasyon”, cap sur la Réunion, à la découverte d’Ousanousava (“où allons nous” en créole réunionais), l’un des groupes les plus populaires de l’île, avec leur premier album enregistré en 1984, contribution d’alors à l’affirmation d’une identité culturelle propre et au renouveau d’un genre musical jusque là méprisé , le Maloya...

Certains des titres de cet album sont aujourd’hui des classiques, notamment le classieux “Zamal” (cannabis en créole) qui nous conte le quotidien d‘un jeune réunionais sans illusions : ici pour la traduction créole/français : http://www.paroledechtiusa.com/zamal.html...

et ici pour l'album :
Ousanousava - Les succès souvenirs - 1984

dimanche 15 février 2009

Gilberto Gil Umbelina












A ne pas confondre avec son célèbre (presque) homonyme brésilien... les influences brésiliennes sont néanmoins bien présentes...
Vraiment très peu d’infos sur le bonhomme.... voilà ce que j’ai trouvé sur le web :
“Gilberto Gil Umbelina est originaire du plus petit état d'Afrique : São Tomé e Principe, un petit archipel situé au large du Gabon, autrefois colonisé par les portugais. Gilberto Gil Umbelina est l'ambassadeur des rythmes traditionnels de sa région, socopé et beixa. Il fonde son premier groupe en 1967 "Os diabos do Ritmo". En 1970, il finit par s'installer à Lisbonne mais peine à s'y faire reconnaître. En 1978, c'est Paris qui l'accueille et il commence à s'y faire un nom. Mais après avoir obtenu le prix RFI Découverte (prix RFI musiques du monde en 1987), il retourne s'installer au Portugal où il vit toujours actuellement.”
Aucune info sur sa discographie... l’album que je vous propose ici “ Vôa Papagaio, Vôa !” doit dater du début des années 80, au plus tard de 1985 d’après la dédicace figurant sur la pochette du disque vinyl...
Un peu de patience pour le lien de téléchargement... le temps de me familiariser avec la platine vinyl USB acquise tout récemment...
Désolé pour le retard...voici enfin! le lien pour ce voyage à São Tome e Principe :
Gilberto Gil Umbelina - Vôa, papagaio, vôa !

dimanche 1 février 2009

DJ Dolores "Contraditorio ?"


Que som é esse ? Contraditorio ?
Réponse à la fin du morceau titre de l’album : “A vida é um banquete cheio de sabores... não quero preto, não quero branco, quero todas as cores... esse é a mensagem da Orchestra Santa Massa e do DJ Dolores ”
Ou comment en 2002 avec son premier album “Contraditorio” (après le mini album de 1999 où figurait déjà une première version de certains des morceaux ici présents) l’excellent DJ Dolores, issu de la bouillonnante scène musical de Recife, ouvrit de nouveaux horizons au mangue beat de Chico Science en nous offrant un métissage inédit entre traditions du nord-est brésilien et musique électronique...
DJ Dolores e Orchestra Santa Massa - Contraditorio - 2002

jeudi 15 janvier 2009

Chants d'Angola "pour demain..."


Liceu Vieira Dias et Mario Rui Silva
Ici commence notre cycle angolais... pour une contribution modeste à la diffusion d’une musique angolaise, dont les trésors (âge d’or de 1965 à 1975) enregistrés au studio Valentim de Carvalho à Luanda et rapatriés au Portugal à l’indépendance, attendent toujours le bienfaiteur qui leur redonnerait vie ... à l’image des quelques excellentes initiatives qui ont vu le jour depuis une dizaine d’années (compilations Angola 60’s à 90’s, As 100 grandes musicas dos anos 60 e 70, Soul of Angola) ...
J’essayerais donc de vous proposer régulièrement des galettes converties au format numérique, période 1965-1985...
Pour cette entrée en matière, Mario Rui Silva, musicien angolais en activité depuis cet âge d’or et auteur de travaux de recherche sur la musique angolaise (il aurait écrit un bouquin intitulé “Estorias para a historia da musica em Angola” : si vous disposez d’infos où je pourrais me le procurer... je n’ai trouvé que ce qui doit être un résumé sur le site du consulat de l’ Angola à Rio de Janeiro...), installé à Paris depuis de nombreuses années, avec d’abord un titre aux couleurs brésiliennes en duo avec sa soeur Ana Paula : “Zeca Camarão” tiré de la compilation “As 100 grandes musicas” (période 1968-75), puis ensuite avec son très bel album de 1994 “Chants d’Angola pour demain...” (produit par l’Alliance Française... qui avait aussi je crois coproduit la série Angola 60’s à 90’s) où il réinterprète des chants traditionnels et rend hommage au père de la musique angolaise moderne, Liceu Vieira Dias, dont nous reparlerons prochainement...
Mario Rui Silva e Ana Paula - Zeca Camarão
Mario Rui Silva - Chants d'Angola pour demain - 1994


Peinture de Mario Rui Silva pour la pochette de son album

Marrabenta du Mozambique











Sur notre lancée, continuons à explorer le monde musical lusophone avec aujourd’hui peut être l’un de ses représentants les moins diffusés en France : le Mozambique et sa Marrabenta, genre musical issu de sa capitale Maputo située aux portes de l’Afrique du Sud...
Je vous propose donc 4 morceaux :
- le premier (le son est vraiment pas top top...) de Fany Mpfumo, le “rei da marrabenta”, dont les premiers enregistrements en Afrique du Sud dateraient des années 40...si vous avez plus d’infos, ou mieux si vous disposez d’enregistrements originaux, je suis preneur...
- les 3 morceaux suivants sont d’ Orchestra Marrabenta Star de Moçambique, issus de leur album “Independance A Luta Continua!” de 1989...le premier titre “Elisa Comara Saia” doit être un standard local puisqu’on le retrouve interprété par le groupe angolais Duo Ouro Negro sur leur album “Africanissimo” réalisé en collaboration avec le musicien brésilien Sivuca en 1959...
Un grand merci à l’auteur du blog mozambicain http://estabater.blogspot.com où j’ai trouvé tous ces morceaux...
le lien est ici : Marrabenta